Vous aimeriez en savoir un peu plus sur la création de notre marque, nos galères du début, nos coups de boost, quelques anecdotes … ?
Voici un rapide historique que vous pouvez swiper (glisser vers la gauche) pour suivre les étapes principales de l’aventure Little Oh!
2014
Une histoire qui débute totalement par hasard …
Alors que Julie va récupérer nos enfants à la danse (Noé & Ninon, nés en 2009 et 2011), elle croise 2 fillettes de 7 ou 8 ans qui sont en train d’expliquer qu’elles ont cousu elles-mêmes un petit accessoire en tissu.
Durant cette période, elle se cherchait une nouvelle occupation et se sentait créative, alors « si ces petites peuvent le faire, pourquoi pas moi !« .
C’est décidé, elle va s’acheter une machine un coudre, un peu de tissu et elle visionne quelques tutos sur Youtube.
Le tout premier accessoire a été un petit sac pochon … pas incroyable, mais c’était déjà une petite fierté personnelle. Puis elle est passée à de petits bavoirs, puis des snoods pour ensuite se lancer de nouveaux défis : pourquoi pas une « écharpe/capuche avec des oreilles », ça serait drôle, non ? Et tant qu’on y est, essayons carrément un cartable pour Ninon se rendre à l’école maternelle !
Bref, toujours plus élaboré et toujours plus fun 🙂




Début 2015
Les copines en veulent pour leurs enfants 😉
Julie n’a pas encore la moindre intention de créer une marque ni même d’en faire un petit commerce : elle crée pour le plaisir et pour nos enfants tout d’abord, puis elle veut juste faire plaisir aux copines qui ont également de jeunes enfants.
Puisque de nouvelles commandes arrivent chaque semaine (en grande partie grâce aux photos qu’elle publiait sur son compte Facebook personnel, fière de ce qu’elle parvenait à créer), Julie commence par demander qu’on lui paye le coût des tissus. Mais elle ne le fait toujours que pour ses amies.
A force de personnalisations en tous genres, la demande augmente et Julie décide donc de créer une Page Facebook dédiée à ses travaux de couture le 5 mars 2015. Et puisqu’elle commence à se faire connaître chez les copines des copines, il lui faut un nom, une marque …
Pas évident de choisir … on se gratte la tête tous les 2 pour trouver un nom sympa qui représente ce qu’elle fait. A l’époque, c’est la mode des noms anglophones … elle crée des articles pour les petits … et on espère que les gens feront un petit « Oh! » admiratif lorsqu’ils découvriront ses créations.
Adjugé : sa marque s’appellera Little Oh!
2015
Le début du succès … mais aussi de quelques galères
Dès 2015, les nouveautés s’enchaînent et c’est chaque fois un succès : ventes privées chez les copines puis chez des connaissances, certaines font même confiance à Julie pour créer toute leur liste de naissance.
Elle crée alors des couvertures personnalisées pour les petits, des sacs personnalisés, des tours de parc, des « sacs à prout », etc. Gros succès pour les couvertures personnalisées … mais on y reviendra 💖
On commence à être présents sur des petits marchés de créateurs.
Septembre 2015 : un grand tournant dans notre histoire : une amie explique à Julie qu’elle aime beaucoup ses créations, mais ce qui l’intéresse, ce sont les foulards. Pourrait-elle lui créer un grand foulard ?
Et c’est ainsi que démarre le chapitre des foulards : Julie crée des foulards XXL. Pour l’instant, ce sont juste des tissus qu’elle achète et qu’elle assemble selon ses goûts. Déjà avec une confection de qualité mais pas encore ce qu’on connaît aujourd’hui.
Dans la foulée, le 08/10/15, on franchit la barre des 400 « J’aime » sur notre Page Facebook … Waouw, à l’époque ça nous paraît énorme 🥰
Mais c’est en plein boum que la première galère survient …
Comment est-ce possible alors que tout s’enchaîne pour le mieux ?
Vous devrez swiper pour le savoir
aïe aïe aïe …
Une 1e grosse galère dont on ressortira plus forts !
Julie a donc une gamme qui cartonne en puériculture et elle vient de lancer sa gamme de foulards, tout va bien !
Tout … sauf les finances 😥
Sans crier gare, les galères arrivent : alors que tout semble aller pour le mieux, Julie ne parvient plus à payer ses fournisseurs de tissus. Comment est-ce possible alors que ça fonctionne si bien ?
C’est là que Yannick intervient et que le duo se forme vraiment. Il reprend la gestion pour aider Julie à comprendre.
En bref, les couvertures (par exemple) avaient beaucoup de succès mais, sans s’en rendre compte, Julie les vendait quasiment à perte ! De peur de réclamer un prix trop élevé à ses amies puis aux autres clientes, elle ne faisait aucune marge et n’avait donc aucune rémunération pour le temps qu’elle y passait. Par contre, elle payait le prix plein pour toutes ses fournitures.
Pire, comme elle n’aime pas du tout faire tout ça pour de l’argent et qu’elle est gênée de réclamer une rémunération pour ce qu’elle fait (car elle est probablement celle qui croit le moins en la beauté de ce qu’elle crée), elle évite de parler argent … et donc de nombreuses personnes doivent encore lui payer ce qu’elle leur a livré. Tout le monde paiera finalement mais, vu les délais qu’elle accorde à chacun, elle n’a plus les liquidités pour payer ses fournisseurs qui, eux, n’accordent aucun délai de paiement malheureusement.
Suite aux retards de paiement, les frais de rappel s’ajoutent aux cotisations sociales en tant qu’indépendante complémentaire, à la TVA, aux impôts, assurances, etc. La découverte des contraintes des indépendants est rude, les comptes sont en négatif et les fournisseurs ne livrent plus.
Yannick convainc les fournisseurs de faire une dernière livraison, il remet de l’ordre dans la gestion, négocie de meilleures conditions d’achat, et aide Julie à comprendre quels articles ne peuvent plus être vendus. Malgré leur succès, la création des couvertures par exemple sera stoppée puisqu’elles ne sont pas rentables du tout.
Julie peut enfin se concentrer sur le côté artistique sans s’inquiéter du reste 🥰
Et les comptes finissent par être remis dans le vert … ouf, ce n’est pas la fin de cette chouette aventure.
La suite ?
Pour en savoir plus, il faudra patienter un peu car il est déjà passé minuit.
Nous avons encore beaucoup de choses à vous raconter mais d’abord, il faut aller dormir 😉
La suite aux prochains épisodes …